Terre de Vies Agriculture biologique
La genèse de notre agriculture biologique au sud de Toulouse
2018 : Aussitôt arrivé sur les terres, aussitôt converties à l’agriculture biologique ! L’activité est référencée au niveau de l’Agence Bio.
La première étape a été de faire connaissance avec le lieu et déterminer l’emplacement de l’endiverie. En 2019, les travaux du hangar commencent. Ce dernier, construit en bois et des principes en géobiologie, abrite le matériel, les endives, les champignons (et les humains aussi !). Le photovoltaïque sera installé quand le réseau acceptera plus de ce dernier).
Dès le début, ma réflexion s’est portée sur la réduction de la consommation d’énergie et de la ressource naturelle. Les calories des frigos sont récupérées par un échangeur thermique pour chauffer l’eau d’irrigation des endives. L’eau de pluie du toit est collectée dans une cuve de 100m3 pour l’irrigation des légumes. Après la récolte des envides, les racines servent à l’alimentation des animaux de mon voisin en échange de fumier bio. Nous sensibilisons aussi à la limite du gaspillage.
Nos produits issus de l’agriculture biologique en Haute-Garonne
Les endives
poussent de novembre à mai. Nous respectons cette saisonnalité pour limiter la consommation d’énergie durant les mois les plus chauds du sud-ouest de la France.
Les champignons
Pour étoffer notre gamme de produits bio et optimiser les équipements et le bâtiment, les champignons élisent domicile entre deux campagnes d’endives : Pleurote, Shitaké et Champignon de Paris (mais près de Toulouse !).
Les asperges
En 2022, le temps est venu qu’une seconde étape se mette en place, à savoir la diversification des productions. Elle a été initié l’an passée, par la plantation de 1000 griffes d’asperges vertes.
L’activité endive bio à base de terreau génère de l’emploi pour 7 personnes : une équipe formidable et de bonne humeur ! La diversification des activités sur la ferme permettra de pérenniser l’emploi à l’année et de palier à la lourdeur des charges de structures quand l’endiverie est à l’arrêt (5 à 6 mois de l’année).
L’arrivée des légumes pour 2022
Nous allons tout d’abord créer l’atelier légumes de plein-champs afin de vendre notre production sur la ferme et localement. Nous commencerons cet été avec des légumes classiques : tomates de variétés anciennes, courgettes, poivrons, aromates, courges, légumes feuilles… Petit à petit nous proposerons aussi une gamme de légumes oubliés ou atypiques : les raves, les plantes tubéreuses, la bourrache blanche et autres compagnies.
Financement participatif pour notre atelier plein champs
Pour financer les investissements nécessaires pour l’atelier plein champs, nous faisons appel à du financement participatif. A compter du 26 mars 2022, une collecte de fond s’ouvrira sur la plateforme de financement MIIMOSA (lien à venir) et ce pendant 30 jours (jusqu’au 25 avril).
Le budget de l’atelier légumes plein-champs est évalué à 13 000€.
Il est prévu du matériel pour :
- le travail du sol et les semis (8 700€),
- l’irrigation (2 000€)
- l’achat de plants et de fournitures (1 050€), pour
- le prélèvement Miimosa de 8% (950€).
Je vous remercie de votre soutien financier en plus de celui de l’équipe des salariés et de mon entourage !
Et si on a plus de financement ?
Nous poursuivrons en développant les autres activités comme les escargots et la vigne. Pourquoi les escargots, me direz-vous ? Et bien, ils seraient les premiers à savourer les feuilles d’endives non valorisées. Et puis, nous sommes dans le pays de la « Cargolade »!!
Qui suis-je ? Sylvain Collet !
Je ne suis pas vraiment sûr de le savoir complètement. Restons factuel.
Je suis né en Bretagne en 1974 à Redon (35). Fils d’artisans et de laboureurs de générations en générations. Mon enfance a été heureuse et agréable. J’aimais marcher à la montagne, monter dans les arbres, faire des cabanes au chien, des châteaux fort de mottes de terre… A l’adolescence c’était plutôt la lecture, le VTT, les maquettes, les bonsaïs, la pèche avec les potes… Ah ! Si ! Un peu d’école quand même…
J’ai commencé mes études en 1992 à Ploërmel (56), avec un BTS protection des cultures en pensant que c’était la protection de l’environnement. Pas du tout ! C’était soigner les plantes avec des produits phytosanitaires. J’ai découvert ce qu’était la réalité de l’agriculture à cette époque. Puis, j’ai continué en école d’ingénieur à Beauvais (60). L’apprentissage était beaucoup plus diversifié. En dernière année, j’avais pris tous les modules liés à l’environnement (j’avais appris à lire les programmes entre temps !)
Où sommes-nous ?
La Ferme Terre de Vies
Localisation : Les Bastiès, Saint-Léon (31) dans le Laurgais
Surface : 22 ha
Statut : EARL (Entreprise Agricole à Responsabilité Limitée)
Conversion vers l’Agriculture Biologique : 11 mars 2018
sylvain-collet@orange.fr